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Parti au service du citoyen (Denis Chartier / Robert Bordeleau)

Laval, le 20 octobre 2013,


Bonjour à tous les membres du Conseil d’administration de l’Association des Citoyens et Amis du Vieux Ste-Rose ainsi qu’à tous les citoyennes et citoyens qui liront cette courte missive sur notre vision de notre ville.


Le Parti au Service du Citoyen de par son nom, se veut un parti au service du citoyen, de l’ensemble des Lavalloises et Lavallois, alors au lieu de répondre à chacune de vos questions de manière scolaire, nous avons plutôt décidé de vous faire part de notre vision globale de ce que devrait être notre ville.


Comme vous l’énoncez si bien dans votre préambule, l’actuelle administration de par son défunt parti politique est au pouvoir depuis trois décennies, c’est-à-dire, trente ans de laxisme, de désolation et de laisser-aller de notre belle ville.


La première étape à franchir, une fois aux commandes de notre ville, le 4 novembre prochain, sera de mettre en place un schéma d’aménagement révisé, car le dernier date du mois d’avril 1989 et légèrement révisé en 2004, mais jamais appliqué. Depuis plus de 20 ans, il se fait tout et n’importe quoi au niveau urbain. Un nombre croissant d’immeubles se construisent là où se trouvaient autrefois une grande partie de nos milieux humides (perte d’environ 215 milieux humides), de nos boisés et de nos forêts. En effet, de grandes superficies d’espaces verts ont été transformées en quartiers d’habitation, le plus souvent pour des projets de luxe.


La deuxième étape à faire avant la mise en place du nouveau schéma d’aménagement sera, de tenir une consultation publique, parce que nous devons maintenant tenir compte du PMAD (Plan métropolitain d’aménagement et de développement) de la CMM et ce avant le printemps 2014. Le projet du PMAD propose d’orienter au moins 40 % des nouveaux ménages dans des quartiers de type TOD localisés aux points d’accès du réseau de transport en commun métropolitain structurant. Le PSC appuie cet objectif et les recommandations du CRE de Laval :

 

  • le développement des aires TOD ne doit pas se faire dans des milieux naturels ou agricoles et doit être fait dans le respect de la capacité de support des écosystèmes ;

  • l’application obligatoire de mesures favorisant la diminution de l’utilisation de l’automobile dans les aires TOD ;

  • l’établissement prioritaire d’ententes pour que les stationnements déjà existants puissent être utilisés à titre de stationnements incitatifs ;

  • l’intégration du transport actif et collectif dans le réseau routier actuel ;

  •  mettre l’emphase sur les infrastructures routières qui ont le moins d’impacts négatifs sur les milieux naturels et agricoles ; et

  • développer des infrastructures de transport actif qui favorisent la mise en valeur des milieux naturels.

 

C’est donc dans cette deuxième étape (la consultation publique), que nous pourrons évaluer avec vous la meilleure façon de conserver notre patrimoine bâti. Il existe présentement à Laval, une politique sur les bâtiments patrimoniaux, mais cette politique, sera sujette, elle aussi, à une révision en profondeur, car elle ne tient aucunement compte de l’ensemble des maisons et bâtiments classés patrimoniaux se trouvant assez souvent en dehors des zones dites « patrimoniales ».


Par contre le PSC a déjà dans son programme (www.psclaval.org), une politique du patrimoine bâti qui se lit comme suit :


« Le PSC protégera le patrimoine bâti, naturel et culturel de Laval en créant une réglementation dont les principaux objectifs seront de :

 

  • réviser le patrimoine existant : il s’agit de s’assurer que les anciens villages et les nouvelles constructions soient en harmonie avec l’identité du quartier tout en respectant les règlements municipaux et les lois sur le patrimoine ;

  • créer un comité de toponymie qui s’intégrera au comité consultatif gérant l’affichage public;

  • mettre en place une nouvelle réglementation cohérente et impossible à modifier à la pièce : le coeur de celle-ci étant la création de «pools d’investisseurs publics et privés» voués à la sauvegarde du patrimoine collectif et qui aura pour objectifs de :

    • préserver le patrimoine bâti appartenant à la Ville à des fins publiques et communautaires, et

    • favoriser l’achat en coopérative ou la location à long terme d’espaces pour les artistes et les artisans, en préservant ces lieux de création des spéculations du marché.

  • étudier les compensations potentielles pour les propriétaires des bâtiments classés «patrimoniaux»

  • protéger plus particulièrement et comme il se doit la maison Benjamin-Papineau.

 

Il est vrai qu’au fil des années de l’administration actuelle, la ville a souffert de toutes sortes de façon, souffert par son manque de planification et de vision, ce qui a fait que les vieux quartiers comme Ste-Rose, Ste-Dorothée et St-Vincent-de-Paul ont été bradés au profit des spéculateurs. Nous avons perdu de grands pans de notre passé par la démolition d’immeubles riches
d’histoire ou par la conversion inappropriée de certaines maisons ancestrales en commerces de tous genres qui n’ont souvent aucune harmonie entre eux.


Ainsi, plus particulièrement, le vieux Ste-Rose a subi, notamment, une rupture entre les nouveaux projets et les bâtiments existants, le manque ou le mauvais entretien des bâtiments, plusieurs insertions négatives sur les bâtiments existants et des difficultés d’arrimage entre la Rivière des-Mille-Îles et le noyau villageois d’antan. De plus, l’entrée de la ville par le boulevard Curé-Labelle marque une rupture à l’intérieur même du vieux Ste-Rose.


Il est donc souhaitable que de meilleurs critères de conception et de performance soient définis pour concevoir des quartiers neufs et plus vieux.


Dans une troisièmement étape, le PSC propose de créer l’ADL (l’Agence de Développement de Laval), qui assurera la mise en oeuvre de ces critères et participera en collaboration avec le CREDD (Conseil régional de l’environnement et du développement durable) à la détermination, l’élaboration et la soumission de ces critères pour approbation auprès des Lavallois et des élus.


Parallèlement à la première et la deuxième étape, le PSC va révolutionner le monde municipal lavallois en mettant sur pied des conseils de quartiers. C’est dans ces conseils de quartier que seront entendus les citoyennes et citoyens qui voudront débattre des enjeux locaux inhérents à leurs quartiers, et ce, évidemment, dans Ste-Rose aussi.


Ainsi, nous pouvons déjà vous dire que le conseil de quartier du district de Ste-Rose aura à se pencher, notamment, sur les recommandations de Jacynthe Proulx (Réflexions sur la conservation et la mise en valeur du vieux Ste-Rose, baccalauréat en urbanisme, UdeM) en ce qui concerne les interventions à prioriser, soit :

 

  • Rigidité dans la règlementation : Éviter les dérogations aux Plans d'implantation et d'intégration architecturale (PIIA) et au règlement de zonage de façon à réduire les insertions négatives, c'est-à-dire, les insertions qui ne respectent pas les composantes d’origine des bâtiments.

  • Entretien des bâtiments : Élaborer un guide d’entretien destiné aux bâtiments d’époque en faisant possiblement appel à un organisme compétent, tel qu’Héritage Montréal.

  • Réaménager l’entrée de la ville : Revitaliser l’artère commerciale afin de la rendre plus homogène et sécuritaire pour le transport actif, et ce, en faisant notamment appel à un organisme tel que la Fondation rues principales.

  • Arrimer le Vieux-Ste-Rose au Parc de la Rivière-des-Miles-Îles : Relocaliser l’entrée du Parc au coeur du Vieux Ste-Rose et créer davantage de connexions entre le patrimoine bâti et le patrimoine naturel. Favoriser les percées visuelles pour mettre en valeur la rivière des-Milles-Îles et créer des liens avec le vieux Ste-Rose.

 

Aussi, nous comptons :

 

  • Redonner les berges aux citoyens en donnant accès à la rivière des Mille-Îles chaque fois que cela est possible, notamment, en aménageant de minis parcs, possiblement à chaque rue qui mène à la rivière.

  • Protéger et augmenter le couvert forestier de Ste-Rose en protégeant tous les boisés, forêts et milieux humides, notamment le Bois de l'Équerre et les berges. Revoir le Code de l’arbre.

  • Permettre plus de terrasses sur le boul. Ste-Rose.

  • Réduire le bruit sur le boul. Ste-Rose en faisant respecter le règlement interdisant le passage de gros camions (sauf pour la livraison locale) et en priorisant l’implantation des autobus électriques sur le boul. Ste-Rose.

 

Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce sujet qui est pour moi et le Parti au Service du Citoyen une priorité. Depuis longtemps Monsieur Robert Bordeleau me raconte que le vieux Ste-Rose pourrait avoir un plus grand potentiel récréotouristique si des places publiques étaient aménagées pour accueillir d’une meilleure façon les différentes expositions ponctuelles qui s’y déroulent année après année. Nous vous en ferons part bientôt.


En attendant, permettez-moi de vous référer à notre programme électoral pour plus de détails : http://psclaval.org/pdf/platforme-psc-f.pdf
Au plaisir de discuter de tout cela avec vous lors de nos réunions de conseil de quartier,


Me Denis Chartier
Candidat Conseiller
District Ste-Rose
Parti au Service du Citoyen – Équipe Robert Bordeleau

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