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Chers Citoyens lavallois et Amis du Vieux Ste-Rose,

 

Je vous remets les réponses à vos questions relatives à la mise en valeur et à la conservation du patrimoine du Vieux Ste-Rose. Toutefois, je me suis permise d'imbriquer patrimoine naturel, culturel et historique dans le but de valoriser au maximum ce fabuleux quartier de Sainte-Rose auquel nous sommes si profondément attachés.

 

Anne-Marie Tougas, candidate conseillère indépendante district 21, Sainte-Rose Laval ( Québec )

 

 

 

A. Voici un de mes engagements en réponse à la question « Le Bonheur municipal en 4 points, proposé par Anne-Marie, c'est : »

 

Réponse: « Une valorisation sans égale du patrimoine historique, culturel et naturel du quartier Ste-Rose »

 

 

  1. Le quartier naturel et patrimonial de Sainte-Rose s'est passablement détérioré depuis 25 ans.

  2. Il semble qu'il continue à se détériorer.

  3. Le respect du citoyen et de ses milieux de vie,  n'existe pas à Ville de Laval.

  4. La protection des arbres centenaires est aussi une composante importante du patrimoine pour le quartier de Sainte-Rose.

  5. Malheureusement, les techniques d'élagage ne sont pas conformes selon les espèces d'arbres vivant sur le territoire lavallois.

  6. La biologiste et botaniste, Docteure Jeanne Millet de l'Université de Montréal propose un ouvrage révolutionnaire sur la taille des arbres selon les espèces pour éviter la mort prématurée ou les maladies des arbres et pour apporter une dimension botanique incroyable au patrimoine bâti des villes du Québec. Suivre le lien / L'architecture des arbres des régions tempérées (2012) / http://www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-technologies/20130422-la-femme-qui-aimait-les-arbres.html 

  7. L'apport des changements climatiques risque de causer des dommages importants au patrimoine bâti si rien n'est fait pour le protéger davantage. ( référence:  micro-rafale du 19 jullet 2013)

  8. L'ambiance rustique et champêtre du quartier Ste-Rose des années '80 a disparue.

  9. Il y a 20 ans, de luxuriants potagers poussaient dans les cours des vieilles demeures ancestrales situées sur le boul. Ste-Rose ( avant d'atteindre le boul. Curé-Labelle ) mais aussi dans les petites rues adjacentes comme Lortie ( anciennement rue Albert)

  10. Cette économie locale « bon marché » redonnait au quartier Ste-Rose, un aspect pittoresque en lien avec un terroir, goûteux et authentique.

  11. Les potagers « maison »  enjolivent le patrimoine bâti tout en combattant l'utilisation à outrance de la voiture solo et nous protègent des îlots de chaleur.

  12. Les voisins interagissent vers les jardins comestibles ce qui engendre une véritable ambiance de petite bourgade où « tout le monde se connaît et se parle ».

  13. L'agriculture est au coeur de l'histoire des Québécois. Ce sont « les racines » de notre identité profonde.

  14. Aujourd'hui, le secteur semble plutôt « sans vie » malgré la tenue de certaines fêtes de quartier ayant lieu en hiver et en été.

  15. Les voisins se parlent peu ou pas.

  16. L'intense circulation automobile aux heures de pointe du matin et du soir en plus de celle des camions lourds nuit grandement à l'instauration d'une véritable revitalisation du quartier Ste-Rose.

  17. Plusieurs propriétaires de résidences  situées sur le boulevard Ste-Rose se plaignent du bruit et de la vibration, causés sur leur habitation patrimoniale ou non, et ce,  par les camions lourds notamment.

  18. Des accidents impliquant des automobiles ou des camions lourds sont survenus sur le boulevard Ste-Rose mettant en péril la tranquillité et la sécurité du quartier Ste-Rose.

  19. Plusieurs propriétaires résidant sur le boulevard Ste-Rose se plaignent de l'intensité du trafic routier: plusieurs parlent de déménager dans un « véritable quartier résidentiel ».

  20. L'administration municipale précédente semble avoir intentionnellement  participé à une destruction de l'environnement très fragile de la rivière des mille îles et des bois environnants dont le Bois de l'Équerre.

  21. L'administration municipale accorde peu d'importance à l'entretien des terrains privés notamment dans les rues-terrasses où l'on retrouve des objets tels des remorques de tout format, des empilements de bois de chauffage souvent effondrés et une foule de détritus non désirables dans un secteur aussi pittoresque. Sur certaines rues-terrasses, des « garages de fortune » se sont érigés sans que jamais la Ville ne légifère en zone humide et fragile par rapport à une situation jugée  inacceptable à proximité d'une rivière d'exception  comme celle nommée « rivière des mille îles ».

  22. L'harmonie et l'homogénéité des propriétés n'existent tout simplement pas à certains endroits dans le quartier Sainte-Rose.

  23. Certaines résidences sont mal en point. Est-il possible de proposer une aide financière pour revigorer une propriété délabrée, en plaine inondable ou non en lien avec un fonds du patrimoine historique de Sainte-Rose ?

  24. Il faut tenir compte du nouveau décret du ministère de l'environnement qui a élargi les zones inondables (Voir les cotes de crues/ ministère de l'environnement du Québec ) pour les résidences situées sur les berges et/ou en plaine inondable( en vigueur depuis février 2012 )  )

  25. Cette destruction de l'environnement et des berges notamment, nuit à la notion de paysage dans un contexte de village patrimonial s'étant développé sur le fait d'une grande proximité avec la rivière des mille îles autrefois appelée « St-Jean ».

  26. La plaine inondable de la rivière des mille îles constitue un réceptable originel pour les demeures patrimoniales du Vieux Ste-Rose.

  27. L'harmonie des commerces et des résidences privées patrimoniales n'est pas complétée sur le boulevard  Ste-Rose.

  28. Une certaine grisaille s'est installée notamment en lien avec l'omniprésence de la voiture solo dans les nouveaux secteurs de Sainte-Rose. La plantation d'arbres et le verdissement des parcs et conservation de clairières et petits boisés redonnent une vitalité à tous les secteurs résidentiels de Sainte-Rose.

  29. Les fils électriques encombrent les paliers supérieurs des habitations patrimoniales ou non et nuisent à la qualité du paysage environnant notamment dans le Vieux Ste-Rose; leur enfouissement constitue une avenue intéressante mais coûteuse.

  30. Un village piétonnier rendrait davantage justice aux vieilles demeures du patrimoine Ste-Rose en plus de conserver une ambiance plus saine et plus calme dite « d'autrefois ».

  31. Des stationnements périphériques astucieusement localisés serait une alternative de choix pour revitaliser le coeur du Vieux village en coeur piétonnier sans odeur de gaz et d'essence et sans l'omniprésence de pollution audio-visuelle.

  32. Des commerces aux  enseignes rustiques et invitantes, des cafés avec terrasses extérieures pour la belle saison, un marché fourmillant de produits frais locaux, des amuseurs publics, des conteurs, et même des musiciens bref, le village de Ste-Rose pourrait renaître et retrouver une joie de vivre auprès des lavallois vivant partout dans le quartier élargi.

  33. Un système de pistes cyclables et de sentiers piétonniers se connectant avec le futur Parc du Bois de l'Équerre et avec le coeur du Vieux Ste-Rose, devient un véritable moteur socio-économique en plus de servir de « livre ouvert » sur l'importance de l'histoire du Vieux Ste-Rose : ses familles colonisatrices, sa généalogie à travers les âges, son architecture historique etc.

  34. Les cours arrières des commerces du Vieux Ste-Rose sont outrageusement recouvertes d'asphalte et de béton notamment du côté de la rivière des mille îles. Des arbres centenaires cohabitent avec ces sols hyper minéralisés. Cette condition anormale du sol crée une dégénérescence du couvert végétal historique. Il contrevient aussi au rôle faunique et végétal d'une plaine inondable bordant une rivière de grand débit comme celle de la rivière des mille îles.

  35. Le Parc de la rivière des mille îles est reconnu comme une institution muséale par le ministère québécois des communications, de la culture et de la condition féminine, et ce, depuis 1998. Toutefois, une maison ancestrale située sur le site, 398( ? ) boul. Ste-Rose Est, pourrait davantage faire l'objet d'une mise en valeur et y abriter des organismes communautaires et y exploiter un « café bio- culturelle » rappelant la grande biodiversité  du Parc de la rivière des mille îles.

  36. Les sentiers menant à la rivière, issus de l'Époque des « baignets » de Ste-Rose doivent être entretenus et sécurisés pour  mettre en perspective la protection de la faune notamment celle de la couleuvre rayée ( Thamnophis Sirtalis ) et de la couleuvre brune (  Storeria dekayi ). Ces sites sont aussi des pôles historiques du Vieux Ste-Rose. Dans les années '50 et avant celles-ci, les habitants de Sainte-Rose se baignaient dans la rivière. Redonnons ce caractère historique particulier au quartier de Sainte-Rose, si Dieu le veut.. . 

  37. Partout, des couleuvres serpentent sur le sol ( j'en ai fait l'expérience lors de mon porte-à-porte ).  Les nids sont terrestres et doivent être répertoriés par des biologistes accrédités pour éviter de nuire à cette faune incroyable. Les tortues sont aussi impliquées dans cet inventaire faunique devant mener à une protection accrue du site pour sa valorisation historique et naturelle.

  38. Des affiches permanentes à l'effigie des animaux ciblés,  installées dans la plaine inondable de la rivière ( à partir du boulevard Ste-Rose ) pourraient rappeler aux résidants et aux promeneurs, l'existence d'une faune et d'une flore particulière servant de refuges à des milliers d'espèces d'oiseaux, de reptiles et de mammifères aquatiques comme les loutres et les castors.

  39. Le biome aquatique recèle des espèces de poissons indigènes ayant servi de repas aux premiers habitants de Sainte-Rose. C'est une autre composante importante  du patrimoine historique et naturel de Sainte-Rose.

  40. En prenant conscience du territoire naturel de Sainte-Rose, il sera ainsi plus facile de protéger le patrimoine bâti et son environnement immédiat.

 

 

B. Lois et règlements - Loi sur le patrimoine culturel . entrée en vigueur . octobre 2012

http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/P_9_002/P9_002.html

 

  • « Moderniser ce droit (...) .

  • « favoriser la connaissance , la protection, la mise en valeur et la transmission du patrimoine culturel dans l'intérêt public et dans une perspective de développement durable. »

  • « Il définit le patrimoine culturel comme englobant non seulement les documents, immeubles, objets et sites patrimoniaux, le patrimoine immatériel et les personnages, lieux et évènements historiques. »

  • « Il élargit le champ d'action des municipalités locales en matière d'identification et de protection du patrimoine culturel (....) »

 

 

Il est clair, preuves à l'appui que Ville de Laval n'a pas développé au cours des dernières décennies, un plan directeur menant à une véritable protection du patrimoine culturel de ses différents quartiers historiques dont Sainte-Rose. Tout a été décidé et planifé sans aucune concertation planifiée avec les citoyens lavallois. Ville de Laval a fait cavalier seul au détriment d'une véritable plan d'aménagement du territoire en lien avec la protection du patrimoine historique, culturel et naturel des sites de prestige et vieux quartiers historiques de Laval.

 

http://www.mamrot.gouv.qc.ca/pub/amenagement_territoire/urbanisme/comite_consultatif_no_1.pdf

 

 

« Le Comité consultatif d'urbanisme ( CCU ) est un organisme mandaté par le conseil municipal  pour donner des avis sur les demandes qui lui sont  soumises en matière d'urbanisme  et d'aménagement du territoire .»

 

 

« Les recommandations et les avis du CCU permettent au Conseil municipal de profiter de la contribution d'élus  et de citoyens, lesquels peuvent faire valoir leur expérience de vie dans la municipalité  et leurs préoccupations  particulières pour l'aménagement du territoire. La mise sur pied d'un CCU permet de rapprocher le citoyen des questions d'urbanisme. »

 

 

« Dans certains cas, les élus et les citoyens peuvent en plus fournir une expertise spécifique ou refléter les intérêts de certains groupes socio-économiques  concernés par le développement commercial, la protection de l'environnement, la conservation du patrimoine, etc. »

 

 

CLP : Conseil local du patrimoine

 

Fonction : « donner son avis au conseil municipal, À LA DEMANDE DE CE DERNIER,  sur toute question relative à l'identification  et à la protection du patrimoine culturel  par la municipalité i.e.

l'application du chapitre IV de la loi portant sur l'identification et la protection du patrimoine culturel par les municipalités. »

 

 

 Toutefois, le PIIA, soit le plan d'implantation et d'intégration architectural de Ville de Laval n'a jamais priorisé la beauté particulière et unique des vieilles demeures historiques dans un contexte de développement débridé , vécu dans tous les quartiers de Ville de Laval.  Il n'est pas rare d'apercevoir des résidences historiques perdues dans un secteur de parc industriel de Ville de Laval. La situation est jugée inacceptable tout comme le fait de démolir une résidence ancestrale pour la remplacer par la construction de condominiums.

 

 

Démarche vers la création d'une Société d'histoire et du patrimoine du quartier Sainte-Rose et pourquoi ?

 

  1. Se doter d'une société d'histoire au nom évocateur.

  2. Organisme reconnu par la municipalité / Ville de Laval

  3. Obtenir un local sans frais municipaux, pour favoriser les rencontres du conseil d'administration de la dite société et de ses membres actifs et moins actifs.

  4. Maintenir la flamme par un membership qui prend de l'ampleur par le recrutement  de personnes passionnées d'histoire et de patrimoine, rien de moins.

  5. Créer un circuit patrimonial où chaque maison ancestrale se dote d'un lutrin de bronze extérieur relatant brièvement son histoire et ses premiers habitants et son type d'architecture.  

  6. Ne jamais baisser les bras : démontrer que la société est active par l'organisation d'ateliers d'histoire en soirée ou les week-ends, dans une maison ancestrale dédiée pour la cause historique au montant de 5 dollars par personne. On peut y offrir le café, les jus et les biscuits.

  7. Le Québec et la région de Montréal regorgent de spécialistes historiens disponibles pour donner des conférences concernant notre histoire régionale. Pourquoi ne pas en faire bénéficier le quartier de Sainte-Rose et ses férus d'histoire ? Ceci constitue une belle activité pour les gens retraités notamment en lien avec des activités sur la GÉNÉALOGIE des familles québécoises et du quartier du Vieux Sainte-Rose.

  8. C'est un combat perpétuel pour se faire reconnaître : faire pression sur la Ville/ sortir les gens de l'indifférence / faire signer une pétition pour sauver une propriété sur le point de se faire démolir / écrire dans les journaux locaux.

  9. Adhérer à la fédération des Sociétés d'histoire du Québec / « Le fil d'histoire » : annonce d'évènements ou lancement de livres historiques québécois et canadiens en primeur avec membership ou non.

 

C. Fondation Rue principales/ cette avenue est incroyable et pourrait aider à la revitalisation du quartier Sainte-Rose. D'ailleurs ma vision du quartier Sainte-Rose est décrite en ce sens , qu'elle doit aussi servir de moteur socio-économique tout en créant des emplois locaux de qualité.

 

 

Un quartier en SANTÉ se dote d'un centre multifonctionnel capable de recevoir plusieurs activités en lien avec plusieurs publics dont les organismes communautaires, les citoyens, les regroupements d'activités culturels telles des spectacles de chansonniers, conteurs, et conférenciers toujours dans le but de dynamiser le quartier visé pour en faire un milieu de vie extraordinaire au service des personnes de toute condition et de tous les âges dans un contexte de développement durable et de protection du patrimoine historique, naturel et culturel.

 

Anne-Marie Tougas

 

Candidate conseillère indépendante district 21 Sainte-Rose Laval ( QUÉBEC)

 

Maurice Tougas, Agent officiel

 

450.781.3106 / 514.235.1919

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